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La fourrure devient « has been » mais…

En quoi la fourrure est-elle un problème ?

Tout simplement parce que les animaux ne sont pas des marchandises.

À ce titre, nous ne devons pas les considérer, ou considérer leur peau, leurs poils, leur pelage, comme des ressources à notre disposition. Acheter ou utiliser des produits d’origine animale, quels qu’ils soient et d’où qu’ils proviennent, perpétue l’idée qu’il est moralement acceptable de le faire.

De nos jours, la fourrure est de plus en plus exclue des collections des grandes marques de couturiers, c’est une bonne chose. Malheureusement, il y a toujours un hic. De la fourrure, volontairement non identifiée, peut se retrouver sur des articles dans des magasins plus modestes, à des prix accessibles à toutes et à tous. Le col tout doux de votre parka, le pompon sympa de votre bonnet qui fait fureur chez les jeunes ou encore le petit porte-clé pas cher mais stylé. Sans oublier certaines décos de Noël…

Le manteau en fourrure n’attire plus les foules (trop vieillot) mais la fourrure s’immisce ailleurs. Et on s’est tous fait « avoir » au moins une fois.

Contre toute attente, la fourrure n’est pas un « matériau naturel » : elle est issue soit d’animaux sauvages, soit d’animaux vivant en élevage. Dans le deuxième cas, les animaux sont reproduits volontairement, maintenus en captivité puis abattus ; cela n’a donc évidemment rien de naturel.
Et dans tous les cas, la peau doit être traitée par de nombreux procédés (polluants) pour être utilisée et éviter la putréfaction : déshydratation par salage, séchage ou congélation ; bain antiseptique ; utilisation de divers composés chimiques pour le tannage (solvants, mercure, formaldéhyde, polyphosphates, sels de chrome…) ; essorage, teinture, graissage à l’huile de poisson, finitions… La longue liste des manipulations nécessaires à l’obtention d’une peau ou d’une fourrure utilisable montre que ces “matériaux” ne peuvent pas être qualifiés de naturels ou d’écologiques.

Bien entendu, la première victime de la mode, c’est l’animal. Les conditions d’élevage, de détention et d’abattage sont simplement ignobles. L’animal, considéré comme une simple marchandise dans le processus, vit une existence misérable. Pour les animaux sauvages, les pièges occasionnent souffrances et mutilation.

Des alternatives existent. Pensons aux vies que nous pouvons épargner.

Sources : Florence Dellerie, site Questions Animalistes

Crédit photo : We Animals Media

 

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